Scarifier et aérer le gazon : marche à suivre

Vous pouvez déterminer à l’aide d’un simple test si vous devez scarifier votre gazon. Passez un petit râteau ou un cultivateur sur l’herbe sans l’enfoncer. Si d’anciens résidus de tonte et des morceaux de mousse restent accrochés aux dents, c’est qu’il est temps de scarifier le gazon.

De grandes quantités de mauvaises herbes dans la pelouse sont également un signe infaillible que le gazon a besoin d’être scarifié, car les brins d’herbes sont visiblement gênés dans leur croissance.

Une des raisons peut être un manque de nutriments. Mais une couche épaisse de feutre peut aussi empêcher l’approvisionnement en oxygène du gazon. C’est là qu’intervient la scarification.

Les scarificateurs ont un axe horizontal équipé de couteaux rigides ou rotatifs à intervalles relativement courts. Le moteur entraîne l’axe. Les couteaux se déplacent et lacèrent le tapis végétal sur quelques millimètres. La mousse et le feutre sont également éliminés.

Avant de scarifier votre gazon, assurez-vous qu’il soit entièrement sec. Réglez votre scarificateur à la bonne hauteur. Les couteaux ne devraient pas s’enfoncer de plus de 3 cm dans le tapis végétal. UniversalVerticut 1100 de Bosch vous permet de régler très facilement la hauteur.

Passez le scarificateur sur toute la pelouse de la façon la plus homogène possible, tout d’abord en longueur puis dans le sens de la largeur. Dans les virages, appuyez sur les rails de guidage pour éviter que les couteaux ne laissent des traces trop profondes.

Un scarificateur thermique est surtout recommandé pour les terrains très grands, pour que vous ne soyez pas dépendants d’une prise de courant et que vous n’ayez pas à faire attention au câble. Les scarificateurs thermiques sont également souvent plus lourds que leurs homologues électriques. Ils pénètrent donc plus en profondeur dans le tapis végétal.

Un scarificateur électrique, quant à lui, est plus facile à manœuvrer. Il est adapté aux plus petites surfaces faciles d’accès. Vous devez certes faire attention au câble électrique, mais comme vous n’utiliserez pas l’appareil plus que deux fois par an, ce n’est pas un gros problème. Si le scarificateur électrique est trop léger, vous pouvez lui rajouter un petit sac de sable pour le rendre plus lourd.

Les scarificateurs manuels n’ont besoin ni d’électricité ni d’essence, mais par contre de beaucoup d’huile de coude. Ils seront toutefois parfaits pour les très petites surfaces ou les zones isolées feutrées.

La bonne période pour scarifier votre gazon est d’avril à septembre. Si vous souhaitez beaucoup utiliser votre pelouse en été, vous devriez peut-être la scarifier dès le printemps ou alors à la fin de l’été. Le gazon scarifié a besoin de quelques semaines pour se remettre de cet entretien. Ménagez-le durant cette période de convalescence.

Commencez l’entretien de votre gazon par une fertilisation au printemps. Dès que les narcisses éclosent, le gazon reprend aussi sa croissance. Vous pouvez donc commencer à le fertiliser. N’oubliez pas non plus de recommencer la tonte ! Vous pouvez vous atteler vous-même à cette tâche, ou la confier à une tondeuse robot, qui se met toute seule au travail et tond votre gazon à la hauteur souhaitée.

Attendez en général deux semaines environ après la fertilisation avant de tondre de nouveau. Tondez le gazon à 2 cm de haut, ou confiez cette mission à votre tondeuse robot. Le moment idéal de la scarification est alors arrivé. Le gazon ayant été bien nourri, il supportera particulièrement bien la scarification.

N’attendez pas trop longtemps avant de l’effectuer ; le mois est souvent déjà très chaud et sec. Si vous scarifiez votre gazon à ce moment-là, n’oubliez pas ensuite de l’arroser abondamment pour refermer rapidement le tapis végétal.

La scarification, ce n’est pas sorcier. Ces conseils vous simplifieront grandement la tâche :

1. Scarifiez uniquement un gazon entièrement sec.
2. Réglez correctement la hauteur. Les couteaux devraient s’enfoncer au maximum de 3 cm dans le tapis végétal.
3. Tondez le gazon à 2 cm de haut.
4. Scarifiez ensuite tout le gazon. Ne restez pas longtemps au même endroit, déplacez l’appareil de façon rapide sur la pelouse.
5. Passez le scarificateur d’abord en longueur puis en largeur.
6. Lors d’un changement de direction, appuyez sur les rails de guidage, pour soulever les couteaux et éviter qu’ils ne blessent le tapis végétal.
7. Resemez des graines de gazon dans les endroits dénudés tout de suite après la scarification.
8. Arrachez le feutre de gazon de la surface de la pelouse.
9. Si le gazon pousse sur un sol lourd, épandez une couche de sable de maçonnerie d’environ 2 cm d’épaisseur après la scarification, afin d’améliorer l’aération du sol.

En plus de la scarification, vous devriez de temps en temps passer un aérateur de sol sur votre gazon. En effet, si les racines du gazon ne reçoivent que peu d’oxygène, cela gênera leur développement. Votre pelouse en souffrira et n’aura plus son bel aspect chatoyant. Un gazon mal aéré est également vulnérable à la mousse.

Lorsque vous aérez le gazon, vous ameublissez le sol sous la pelouse. Cela permet aux racines du gazon d’être mieux approvisionnées en oxygène. L’eau peut également aussi mieux pénétrer dans le sol. Le gazon se remet à pousser mieux, il devient plus dense et semble de nouveau en meilleure santé.

Les pelouses fortement sollicitées doivent être aérées tous les un à deux mois. Si vous n’utilisez la pelouse que peu souvent, voire jamais, vous pouvez vous permettre de l’aérer une seule fois par an.

Tous les sols peuvent en principe être concernés par une carence en oxygène. Toutefois, le problème se présente vraiment souvent avec les sols argileux. La raison en est la structure fine du sol. Les sollicitations en tassent la surface, si bien que les racines ne sont presque plus approvisionnées en air.

C’est donc une bonne idée d’aérer le sol. Pour atteindre un résultat optimal, combinez l’aération à d’autres mesures. Par exemple, pensez à ajouter de temps en temps du sable à un sol très argileux pour en ameublir la structure.

La bonne période pour aérer le gazon est de fin mars à début octobre. Choisissez un moment où le sol est humide mais pas mouillé.

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Il y a trois façons d’aérer son gazon :

1. la fourche-bêche
2. la fourche d’aération
3. l’aérateur de sol

Si votre sol n’est fortement tassé que par endroits, vous pouvez vous servir d’une fourche-bêche. Enfoncez entièrement les dents dans le sol aux endroits concernés et secouez la fourche-bêche pour agrandir un peu les trous. Cela crée des canaux permettant à l’eau et à l’oxygène de pénétrer dans le sol. Remplissez ensuite ces trous avec du sable fin.

Une fourche d’aération ne crée pas seulement des trous dans le sol : ses dents creuses remontent la terre des trous creusés, ce qui permet de faire pénétrer une grande quantité d’air et d’eau dans le sol. Là aussi, remplissez les canaux obtenus avec du sable fin.

On peut certes aérer son gazon à la main, mais la façon la plus simple est encore d’utiliser un aérateur de gazon. L’UniversalRaker 900 de Bosch vous permet d’apporter de façon particulièrement rapide et pratique de l’air frais à votre gazon.

Les aérateurs de gazon sont bien plus délicats avec le tapis végétal que les scarificateurs. C’est un avantage. Mais ils enlèvent aussi moins de mousse du gazon, ce qui est un inconvénient. L’idéal est de combiner les deux.

Pour que votre sol reste souple sur la durée et laisse passer l’eau et l’oxygène jusqu’aux racines, il ne suffit pas de scarifier et d’aérer le gazon, il faut aussi le sabler au printemps. Répartissez environ 5 l de sable de jeux ou de maçonnerie par mètre carré de gazon. Nivelez le sable à l’aide d’un balai ou d’un râteau.

L’eau de pluie aidera le sable à s’enfoncer de plus en plus dans les trous d’aération créés, ce qui permettra aux canaux pour l’eau et l’air de rester ouverts pendant longtemps.